17/09/2015, 8:30 à 9:30
espace Culturel Jean Ferrat
Longlaville, France
Voici le programme du colloque :
Les Berceuses : deux films singuliers
Éric Tellitocci, réalisateur, est allé à la rencontre de familles venues d’ailleurs qui chantent des berceuses dans leurs langues maternelles à leur bébé né ici, en France.
Les mélodies et les paroles sont différentes. Pourtant de par leurs fonctions, apaiser, calmer, rassurer, faire grandir sereinement, endormir, ou pas, un parfum d’universel s’en dégage.
De purs moments de bonheur et d’intimité répartis sur deux films, Les Berceuses Saison 1 & 2.
Les intervenants
Nadine Weber, coordinatrice territoriale petite enfance Longwy – Briey CAF/CD 54
Pratiques, culture et professionnalisme autour du jeune enfant
Quels regard les professionnels de l’accueil de la petite enfance portent sur des pratiques différentes, quelles représentations influent sur la parentalité exprimées autrement, quelle place en structure d’accueil de la petite enfance pour des pratiques éducatives inscrites dans une tradition familiale forte ?
Un débat à mener à partir de pratiques de maternage, éducatives, intériorisées personnellement et professionnellement. Ces pratiques peuvent se heurter à une ou des différences qu’il est important de comprendre à afin de garantir la qualité de l’accueil de jeune enfant et de sa famille de un souci de continuité éducative et de coéducation.
Dr. Jean-François Vervier, pédopsychiatre, psychothérapeute, service de pédopsychiatrie du centre hospitalier de Luxembourg.
Savoirs et pratiques culturels de l’apaisement
Apaiser s’inscrit dans un passé, un futur et un contexte qui lui donnent sens. Pour apaiser l’enfant, il nous faut avoir été soi-même apaisé, bercé, porté et rêvé. C’est un processus dynamique d’interactions réciproques qui implique être soi et un autre, se comprendre et se vitre soi-même mais aussi se projeter dans l’autre, dans son corps, dans son psychisme et dans sa culture.
Au départ de ma pratique pédopsychiatrique d’intervention précoce auprès d’enfants et de familles venus d’ici ou d’ailleurs, je propose de réfléchir dans une perspective transculturelle et psychopathologique à l’art d’accommoder les enfants d’autant qu’ils sont différents dans leurs développements et dans leurs évolutions.